La discipline positive, mais qu’est-ce que c’est que ça ?!

La discipline positive a la force d’un rêve, celui d’éduquer dans la fermeté et la bienveillance sans avoir à choisir entre l’un et l’autre, de trouver la juste autorité dont les enfants ont aujourd’hui besoin pour déployer leurs ailes dans la coopération et l’autonomie. Le rêve aussi, pour les parents et les enseignants, d’aider les enfants à développer des compétences indispensables pour la vie, tout en profitant pleinement d’une relation fondée sur la confiance et le respect mutuel. (Béatrice Sabaté, préface de l’édition française de la discipline positive).

Avoues que ça commence fort… D’où le « Et paf, une grande claque dans ta g#$*%. Maintenant, tu comprends mieux.

Mais encore ? Cette philosophie repose sur la croyance que tout comportement a un objectif, celui d’atteindre un sentiment d’appartenance et de contribution à un groupe. Il n’y a pas vraiment de bêtises mais plutôt des comportements inappropriés dont le seul objectif recherché est d’appartenir, de trouver sa place dans la famille, dans le groupe, dans la société.

Ce courant de pensée a été introduit par deux psychiatres autrichiens : Alfred Adler (1870-1937) et Rudolf Dreikurs (1897-1972). Il a ensuite été développé par le Dr Jane Nelsen (la dame qui sourit à gauche là), mère américaine de 7 enfants, psychologue et auteur de nombreux livres et de formations en discipline positive. L’association américaine de discipline positive a été créée il y a moins de 10 ans (2004) et l’association française de discipline positive en mai 2012 seulement.

Une des bases de la discipline positive est de connecter avec l’enfant avant de corriger. On peut ensuite utiliser des outils comme le Temps de Pause (que chacun reprenne ses esprits) ou encore le Geste d’Affection avant la Recherche de Solutions (qui conviennent à tous) peut-être par le biais de Questions de Curiosité ou même lors d’un Temps d’Echange en Famille (TEF). N’oublions pas non plus l’importance du Temps Dédié.

Jane Nelsen indique qu’il est également crucial de faire participer les enfants, de les faire contribuer aux tâches de la famille. Il leur est ainsi plus facile de trouver leur place au sein du foyer familial (voilà, arrête de ranger pour ton enfant et demande-lui plutôt de mettre le couvert. C’est pour son bien !).

Le but de la discipline positive étant d’obtenir des résultats positifs à long terme et de développer sans attendre autonomie et coopération.

On a du pain sur la planche pour intégrer tous ces outils mais tu vas voir, on va s’en sortir ! En attendant, si tu es curieux d’en savoir plus, tu peux aller lire « J’ai testé la discipline positive » sur Madame Figaro ou si tu es complètement fluent in English, tu peux aller sur le site de Jane Nelsen (en anglais donc). Tu peux aussi te procurer la version française du livre « La discipline positive« . Et si tu es comme Jules et que tu n’as pas envie de te taper un bouquin de 400 pages sur l’éducation que tu devras en plus relire deux fois pour tout bien comprendre (c’est Jane elle-même qui te l’annonce une fois que tu as terminé ta première lecture), ben tu viens faire un tour sur Maman Hyperactive, je te ferai un petit résumé !

Crédit photo à la une : Designed by Freepik

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