Outil #1 : les questions de curiosité
Si comme moi, tu ne t’y attendais pas mais que tu as pris une grande claque dans ta g#$*% qui t’a tellement dévissé la tête que tu regardes désormais dans la direction opposée (ou presque). Et que même, tu en viens à penser (mais quel(le) rebel(le) !) qu’apprendre à tes enfants que se tromper, c’est super positif si tu tires des enseignements de tes erreurs, tu dois maintenant te demander quelle attitude adopter avec tes enfants pour leur transmettre tout ça. Moi aussi. Oui, je sais, nous voilà bien avancé.
La méthode de la discipline positive
Les questions de curiosité (1)
Nous sommes en train de dîner tous ensemble et après lui avoir dit de faire attention plusieurs fois, Loulou #1 renverse son verre d’eau.
Réaction de la mère imparfaite fatiguée par sa journée de boulot, comme ça à froid (autoritaire en plus la meuf !) :
Mais tu ne pouvais pas faire attention, non ?! Je te l’ai dit 3 fois ! Oh mais en plus tu es en train de mettre ta manche dedans là ! Aarrrgggh.
Vous voyez la scène… Peut-être même que vous l’avez déjà vécue. Pas joli joli. En plus, quand on y réfléchit bien, cela ne sert strictement à rien (à part éventuellement à nous soulager et encore). L’enfant n’apprend rien du tout et peut même se sentir incapable de bien faire. #FAIL !
Réaction de la mère qui essaie de mieux faire. Elle respire un bon coup (pour ne pas que le naturel revienne au galop, les bases sont encore fragiles !) et dit d’un ton bienveillant (of course) :
Loulou, comment vas-tu réparer ce que tu viens de faire ? Très bien, alors peux-tu aller chercher le sopalin dans la cuisine s’il-te-plaît ? [Une fois la « bêtise » réparée] Qu’aurais-tu pu faire pour éviter de renverser ton verre ?
Il faut que je te le dise, les premières fois, on a un peu l’impression d’être un Bisounours. Mais tu seras surpris de voir à quel point les enfants ont assez de ressources pour trouver des solutions et tu te diras au final que si ton gosse est heureux, tu veux bien parler comme Gros Bisous & Brave Coeur ! Comme ils ne sont pas habitués au départ (les enfants hein, pas les ours tout mielleux avec des broderies sur le ventre) à ce qu’on leur pose ce genre de question, ils peuvent répondre « je ne sais pas ». C’est le cas chez moi, alors je l’aide un peu : « tu aurais peut-être pu mettre ton verre devant ton assiette pour ne pas le renverser avec ton bras ? ». En général, il touve que c’est une bonne idée (trop forte ma mère !) et aura appris quelque chose dans la bataille cet échange respectueux de chacun.
Je dois avouer qu’après seulement 1 mois de pratique, l’outil des « questions de curiosité » fonctionne plutôt bien. « Que doit-on faire avant de traverser ? » Oui, regarder des deux côtés si la voie est libre, très bien. Encore ce matin, mon Loulou #1 a fait une chute de trottinette en arrivant à l’école alors que je le suivais avec Loulou #2. Après avoir vérifié qu’il ne s’était pas fait mal, je lui ai demandé : « Qu’aurais-tu pu faire pour éviter de tomber ? ». Réponse du tac au tac : « J’aurais pu freiner avant d’arriver à la marche ». Génial.
Allez je vous laisse aller essayer le questionnement et me dire ce que ça donne chez vous en commentaire 🙂 Je t’avouerai juste avant de te quitter pour aujourd’hui que j’ai renversé mon verre de Coca sur mes genoux et mon PC en écrivant cet article – #FAIL 2. Il faut croire que j’avais bien choisi mon exemple. Allez, je vais chercher du sopalin dans la cuisine et placer mon verre DERRIERE mon PC !
(1) « Questions de curiosité » : reprise exacte de la traduction française mais je t’avoue comme ça là entre nous maintenant tout de suite que je me demande toujours s’il existe des questions de « j’en-ai-rien-a-secouer-mais-je-te-demande-quand-même« .
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