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2019, nouvelle année et remise en question permanente. Pour quoi suis-je faite ? Qu’ai-je envie de faire de ma vie ? Suis-je sur la bonne voie ?

Une naissance, un déclic

Je ne sais pas toi, mais à partir du moment où j’ai eu mon premier enfant (à 24 ans), je n’ai cessé de me remettre en question. À l’époque, nous vivions à Singapour et je travaillais tous les jours de 8h30 à 18h (+ le temps de trajet).

Notre petit garçon passait donc une grande partie de sa journée à la crèche et déjà, je me demandais si c’était bon pour lui. Peut-être y avait-il un autre travail (l’entrepreneuriat au hasard) qui me permettrait de passer plus de temps avec lui. En même temps, il était épanoui et heureux.

Les semaines, les mois ont passés et notre 2ème petit garçon est né (3 ans plus tard). Rebelotte. Journées de folie, crèche, repas, dodo (en vrai, on continuait de sortir régulièrement en couple pour ne pas devenir dingues mais on manquait donc carrément de sommeil) !

Puis, alors que nos garçons avaient 3 et 6 ans, nous avons décidé de changer de pays et de changer de vie.

Le grand saut

J’ai quitté une carrière toute tracée (directrice mécénat dans l’éducation) pour une carrière de maman en Arabie Saoudite. Tadam !

Nan, j’déconne ! Enfin pas sur tout. Nous sommes bien partis en Arabie mais avec pour projet que je puisse dégager du temps pour monter ma boîte tout en ayant plus de temps pour les garçons. Que je puisse faire ce qui me rendait vraiment heureuse. Et là, paie ta pression quoi.

Un monde de passions

Je fais partie de ces gens passionnés qui aiment faire beaucoup de choses. Et qui adorent apprendre et s’auto-former.

Créations de sites internet

Je me suis intéressée à la création de sites internet (au début des années 2000, hum, hum) et depuis j’en ai designé plus de 20 (pour mon compte perso, oui).

J’ai commencé à voyager avec nos garçons tout bébé (1 mois) et j’ai lancé Petits Globetrotteurs pour permettre à d’autres familles de se lancer aussi. J’ai même écrit un livre – Le pack anti-stress du parent voyageur.

Photographie

Je me suis intéressée à la photographie. J’ai investi dans tout le matériel nécessaire et me suis même formée à la photographie studio. Pendant quelques années, j’ai shooté des portraits de familles heureuses dans mon salon studio.

Entraide & Évènementiel

J’ai lancé un groupe d’expatriés francophones (Singafrog) à Singapour. Aujourd’hui, nous sommes plus de 20000 et c’est devenu un groupe incontournable pour les francophones de la cité du lion. A l’apogée, nous étions 500 aux soirées mensuelles.

Couture

J’ai démarré la couture seule face à ma machine, avec l’aide des livres de Laetitia Gheno et d’Edwige Foissac. Aujourd’hui, je vends mes créations personnelles et organise des ateliers couture en Arabie (Pluie de Rêves).

J’ai lancé ma marque de maroquinerie made in France (Nils & Emi) au 1er trimestre 2018 aussi. Parce que j’aime travailler avec des beaux produits, aller discuter avec les couturières de l’atelier que j’ai trouvé près de Cholet.

J’ai 2 master (marketing et langues étrangères) mais aujourd’hui j’ai envie de faire un CAP de maroquinier pour approfondir ma passion.

Mais quand tous ces projets se mêlent, je ne peux m’empêcher de me demander pour quoi je suis faite. Quelle est ma raison d’exister ? Suis-je sur la bonne voie ? Comment conjuguer toutes mes passions en même temps et comment en vivre ?

Voici quelques pistes que je suis en train de remonter et qui pourront t’intéresser si toi aussi, tu te poses des questions sur comment trouver son pourquoi.

Simon Sinek, le gourou du pourquoi

J’adore ce mec. Il est une véritable source d’inspiration pour moi et si tu me suis depuis quelques temps, tu as peut-être déjà vu cette vidéo. Dans tous les cas, ça ne fait pas de mal de la re-regarder.

Trouver son pourquoi est aussi important pour une entreprise que pour un individu. Cela permet de prendre le bon chemin pour trouver le métier qui nous rend heureux, pour faire des choix qui sont en accord avec nous-même et ainsi aider à la prise de décision (sinon, je n’aurai jamais quitté Singapour pour l’Arabie :p).

Allez, magnéto !

Deux co-équipiers de Simon, David Mead et Peter Docker ont écrit un livre pour t’aider à trouver ton pourquoi. Il s’intitule trouver son pourquoi (tadaaaa) et tu peux le trouver sur Amazon (en version Kindle aussi).

Le principe de cette méthode ? Lister une dizaine de moments clé qui ont forgé qui tu es aujourd’hui. Trouver un partenaire qui ne te connait pas trop (pas ta mère ou ton mari) et qui entendra ces récits pour la première fois. Par une série de questions (issues du livre), il va t’aider à aller retrouver les émotions liées à ces moments (heureux ou malheureux).

D’après les auteurs, il faut y consacrer 3h d’affilée pour ne pas perdre le fil. Ton partenaire aura le recul nécessaire pour t’aider à trouver le point commun entre tous ces moments (méthodologie complète dans le bouquin) car il n’y mettra pas l’affect que tu y mets naturellement.

Pour Simon, nous n’avons qu’un seul pourquoi, une seule raison d’exister et elle est définie vers la fin de l’adolescence. Seulement, à 16 ou 17 ans, on est encore trop jeune pour avoir suffisamment de moments-clé pour nous aider à trouver notre pourquoi.

Une première belle piste…

L’ikigai, la raison d’être des japonais

Pour les japonais, le pourquoi, raison d’être ou ikigai varie selon notre âge. Honnêtement, je trouve que cela a du sens. On n’a pas les mêmes envies à 15 et à 35 ans.

Je me fichais pas mal d’aider les autres à apprendre de nouvelles choses à 15 ans alors qu’à 35, ça me rend heureuse de rendre les autres fiers d’eux.

J’ai donc attaqué la lecture de La méthode Ikigai de Hector Garcia et Francesca Miralles. L’idée de ce bouquin est de te donner la méthodologie pour trouver ton ikigai.

Tu peux aussi regarder la vidéo de Julie (ci-dessous) qui propose également un PDF à télécharger via l’inscription à son blog. Ça fonctionne aussi avec une feuille de papier sur laquelle tu reproduiras les différentes sections. Mais si tu aimes les documents tout jolis, va voir Julie.

Alors là, tu te dis que l’ikigai, c’est vachement de pression finalement. Mais pourquoi ne pas commencer par de l’ikigai à temps partiel ?

Je m’explique. Tu as sûrement déjà un travail et s’il te passionne, tant mieux. Mais si ta passion est ailleurs, tu peux commencer par nourrir cette passion sur tes temps de repos, quand tu as un peu de temps.

L’idée est de se focaliser sur tes passions et ce que tu aimes, plus que sur ce pour quoi tu peux être payée. À force de développer ces passions, tu pourras éventuellement être payé(e) pour, à un moment. Mais peut-être que tu n’en auras ni l’envie, ni le besoin si tu trouves ton équilibre de cette manière.

Ne pas subir sa vie et se laisser ballotter par les courants mais choisir pleinement de faire ce que l’on fait parce que ça nous rend heureux.

Trouver son pourquoi n’est pas une chose simple mais pourtant cruciale. J’espère que ce post t’aura donné quelques pistes et de quoi réfléchir. Si tu as d’autres pistes à partager, n’hésite pas à te lâcher en commentaires de ce post !

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