La discipline positive commence par un peu de remise en question
Enfin beaucoup même. Il faut tout de même être capable d’accepter la remise en cause du système d’éducation que tu connais (que tu tiens de tes parents bien souvent) pour aller vers un nouveau ou un mélange de plusieurs modèles. Commence par méditer cette phrase de Jane Nelsen (si tu es comme moi, tu vas sûrement avoir une réaction du genre « Ah ouais put@#n…« ) :
D’où nous vient cette idée saugrenue qu’un enfant doit d’abord se sentir mal pour pouvoir faire mieux ?
Genre, ton mioche vient de faire une grosse bêtise et tu lui cries dis : « File tout de suite dans ta chambre ! Tu reviendras quand tu seras calmé ». Imagine au boulot, tu remets un rapport à ton chef et il pense que tu pourrais y apporter quelques améliorations. Imagine la scène : « Non mais Durand, c’est quoi ce rapport de m€#*@ ?! C’est vous qui l’avez fait ou votre petit neveu de 4 ans ?! Sérieux ?! » Est-ce qu’à ce moment précis tu te dis : « Oh c’est vrai que je n’ai pas donné le meilleur de moi-même chef, quelle cruche je suis. Je vais le refaire immédiatement » ?! Non hein. Plutôt « Espèce de co#*ard va. Si je pouvais, je te ferai bouffer ta cravate Celio ! ». Rassure-toi, tu es tout à fait normal.
Ben pour ton enfant, c’est pareil. Non, ne me remercie pas !