Outil #5 : Tous dans le même bateau
L’outil discipline positive du vendredi ! Après l’outil #1 – Les questions de curiosité, l’outil #2 – C’est pas moi, c’est de la faute de la routine, l’outil #3 Ne pas trop chouchouter tes gnômes et l’outil #4 – Encouragements vs. Eloges, voici l’outil de discipline positive #5 : Tous dans le même bateau. Tout un programme. Je ne sais pas si tu t’es déjà fait la main avec les quatre premiers outils mais en voici un cinquième qui pourra te rendre service, surtout si tu as 2 enfants ou plus.
Jane Nelsen explique que les frères et soeurs se chamaillent bien souvent pour attirer l’attention des parents ou du moins que la présence d’un parent rend les choses encore plus conflictuelles. Alors, à moins qu’il y ait un risque de blessure (un plus grand frappant un bébé avec un train en bois sur la tête par exemple), on évite d’intervenir.
1. Donnez le choix aux enfants
Pouvez-vous régler le conflit maintenant ou voulez-vous aller chacun dans votre chambre jusqu’à ce que vous soyez prêt à jouer ensemble de nouveau ?
2. Leur montrer qu’on leur fait confiance
Prevenez-moi quand vous aurez trouvé une solution pour régler votre conflit.
3. Quitter la pièce ou demander aux enfants d’aller se chamailler ailleurs
Souvent le fait que l’adulte quitte la pièce rend les choses plus faciles : les enfants ne cherchent plus à attirer l’attention de l’adulte. On peut aussi leur dire qu’on comprend qu’ils aient envie de se chamailler / se battre mais qu’ils aillent le faire ailleurs (dans le jardin par exemple).
Si l’objet de la dispute provient d’un jouet qu’ils veulent tous les deux, le mieux est de retirer le jouet et ne leur expliquer qu’on leur rendra quand ils seront prêts à jouer ensemble avec et non à se battre pour l’avoir…
Facilité à mettre en place – Même si je soutiens à fond le fonctionnement et crois dur comme fer que la meilleure façon d’avoir une belle solidarité entre frères et soeurs est de ne pas prendre partie, je trouve cet outil difficile à mettre en place avec un tout petit (mon plus jeune a seulement 19 mois). Je pense que cela fonctionne mieux avec des enfants qui sont plus grands (4 ans +).
Est-ce que ça marche ? – Pour le moment, moyennement. En général, si je demande s’ils veulent aller dans leurs chambres, j’ai le droit à quelque chose du genre : « Nooon ! Je ne veux pas ! » d’un air boudeur. A 4 ans 1/2, mon fils se focalise sur le problème actuel (mon petit frère a cassé mon circuit de train) et non sur la recherche d’une quelconque solution. Un long chemin…
Est-ce que ça simplifie la vie de parent ? – Pour le moment, pas vraiment. Je quitte la pièce, ils hurlent et sortent en furie de la pièce où ils sont 🙂 Je ne désespère pas !!!
Bonne discipline positive !!! Je garde définitivement cet outil pour un peu plus tard car je pense que ça doit fonctionner merveilleusement avec des ados ou des enfants de 4-5 ans.
Ah ben ça alors, je vais essayer… Mes garçons se chamaillent toute la journée et c’est vrai que je n’arrête pas d’intervenir… Je te dirais ce que ça a donné chez moi, mais plus tard, là, ils partent une semaine chez les grands parents!
Donc j’utilise cet outil sans le savoir (trop forte moi !) ;-)… Effectivement, se mêler de la dispute est le meilleur moyen pour qu’elle continue… Chez nous : option 1 : vous réglez le problème entre vous (sous-entendu sans que le sang coule ou les noms d’oiseaux volent…) – ça marche avec les grands uniquement (depuis que mes enfants ont 7-8 ans), – option 2 : vous n’y arrivez pas donc chacun dans sa chambre pour ne plus s’énerver (et plus hurler dans les oreilles de votre mère accessoirement) et on reprend plus tard quand tout le monde est calmé (ça marche même avec le petit de 4 ans qui part en couinant mais que je retrouve en train de faire des legos tranquillement 5 min plus tard !).
C’est exactement ça 😉 Trop forte Sylvie !